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Appareil génital de la femelle
Contrairement à l’appareil génital du mâle, l’appareil génital de la femelle n’est pas simplement limité à l’élaboration des gamètes et des hormones sexuelles, mais il est également le siège de la fécondation, de la gestation, de la parturition et de la lactation. Comme celui du mâle, l’appareil génital de la femelle comporte trois grandes parties :
L a section glandulaire : constitué par les ovaires.
La section tubulaire : constitué des vois génitales proprement dites et présente trois étages bien différents par les fonctions comme par la conformation : - Les trompes utérines : captent les ovocytes et sont le siège de la fécondation. - l’utérus : reçoit l’œuf fécondé que lui amènent les trompes utérines et permet son implantation. Il abrite le fœtus et assure sa nutrition pendant la gestation.
Le vagin : séparé de l’utérus par un puissant rétrécissement (col utérin). Il se met caudalement en continuité avec le sinus uro-génital.
Le sinus uro-génital : beaucoup plus court et plus large que chez le mâle, comprend une partie profonde formant le vestibule du vagin et une région orificielle qui constitue la vulve.
La section glandulaire
1.2. Ovaire
L’ovaire est la glande de la femelle, c’est un organe pair, appendu à la région lombaire et pourvu d’une double fonction : Gamétogenèse, assurant l’ovogenèse, et endocrine, commandant (sous le contrôle de l’hypophyse) toute l’activité génitale par la sécrétion des hormones œstrogènes et progestative.
*La couleur des ovaires est en générale blanc- rosé ou grisâtre.
*La consistance est fermée, un peu élastique.
*Le poids est difficile à estimer, car sur un même individu, il varie de façon considérable en fonction de l’âge et l’état physiologique, pèse environ 2 g (variation de 1 à 3 g) *Chacun deux mesure de 15 à 50 mm de long, de 10 à 15 mm de large.
*Leur surface est irrégulière, les follicules et les corps jaunes y faisant une forte saillie.
*L’ovaire est ellipsoïde ou ovoïde, plus ou moins aplati d’un coté à l’autre. On peut aussi reconnaître deux faces (médiale et latérale), deux bords (mésovarique et libre), et deux extrémités (tubaire et utérine).
1.2.1. Les formations ovariennes
a) Follicules ovariens : Anciennement follicules de Graaf, sont particulièrement abondants jusqu’à la puberté et chez l’adulte jeune on distingue plusieurs types :
- Follicules primordiaux : Sont très nombreux dans la période néonatale.
- Follicules primaires : Un follicule primaire peut présenter plusieurs aspects.
Dans un premier stade, il ressemble encore au follicule primordial, au stade suivant accroît beaucoup sa taille, dont la dimension atteinte 50 à 80µ.
- Follicules vésiculaire : Encore qualifié de « secondaire » chaque follicule vésiculaire dérive du type précédent par dissociation de l’amas des cellules folliculaires sous l’effet d’une exsudation de liquide intercellulaire.
- Follicules mûrs : Le follicule mûr est un gros follicule vésiculaire sur le point de libérer son ovocyte par déhiscence. Les follicules mûrs atteignent 10 à 12 mm et forment à la surface de la glande de grosses saillies translucides.
b) Corps jaunes
On nomme corps jaune une glande endocrine qui se développe à partir de la paroi d’un follicule ovarien après l’ovulation, passe par une période d’état où sa sécrétion prépare l’utérus à la gestation , puis régresse en l’absence de fécondation et disparaît. De façon très exceptionnelle, certains follicules peuvent produire un corps jaunes sans avoir fait déhiscence. Si la gestation s’établit, le corps jaune persiste pendant un temps plus ou moins long selon les espèces. Dans le premier cas, on parle de corps jaune périodique ou corps progestatif ; dans le second cas, il s’agit de corps jaune de gestation ou corps gestatif, dont la structure est à peu près semblable à celle du précédent.
2. La section tubulaire
2.1. Trompe utérine
La trompe utérine ou salpinx : anciennement « trompe de Fallope » ou «oviducte », constitue la partie initial des voies génitales de la femelle. C’est un conduit pair, étroit, qui reçoit les ovocytes libérés par l’ovaire, abrite la fécondation et assure le transfert de l’œuf fécondé en court de division jusqu’à l’utérus. La trompe utérine comporte quatre tuniques : séreuse, sous-séreuse, musculeuse et muqueuse, au quelles s’ajoutent les vaisseaux et les nerfs.
2.2. Utérus
L’utérus, communément appelé matrice, est l’organe de la gestation. Il reçoit le ou les œufs fécondés, dont la segmentation a commencé dans la trompe utérine. Il est toujours très petit à la naissance et de faible volume jusqu’à la puberté. Chez l’adulte, il change de consistance et de volume au cours des cycles sexuelles ; il régresse dans le vieillissement, la couleur est jaune rosé, parfois rougeâtre. Les cornes sont plus longues en proportion : elles atteignent 12 à 15 cm ; Elles sont aussi spiralées, mais plus longuement accolées par leur base et ne présentent qu’un seul ligament intercornal. Le corps de l’utérus est long de 2 à 3 cm et le col de 4 cm environ.
2.3. Vagin Est un conduit impair et médian entièrement logé dans la cavité pelvienne, il est en quelque sorte annexé au sinus uro-génital pour constituer avec lui l’organe copulatoire de la femelle. Il est long de 8 à 10 cm, le vagin est un conduit cylindroïde, mais normalement affaissée et aplati dans le sens dorso-ventral.
3. Sinus uro-génital
Partie communs à l’appareil urinaire et génital, le sinus uro-génital de la femelle équivaut à l’urètre du mâle, à l’exclusion de sa courte partie pré prostatique. A la partie pelvienne de l’urètre du mâle correspond chez la femelle le vestibule du vagin, tandis que la vulve et le clitoris, qui lui est annexé, représentent l’équivalent de la partie spongieuse de l’urètre, ainsi que du scrotum et du corps caverneux du mâle
3.1. Vestibule du vagin
Est un conduit large et impair, dans l’extrémité crânienne duquel s’ouvrent l’ostium externe de l’urètre, tandis que la partie opposée communique avec l’extérieur par la fente de la vulve. Il est beaucoup plus long dans la plupart des mammifères, il n’a pas plus de 2 à 3 cm de long, sa structure et ses annexes glandulaires correspondent point par point à celles de l’urètre pelvien du mâle.
3.2. La vulve et clitoris
La vulve est la partie externe de l’appareil génital femelle. Elle constitue à ce titre le pudendum féminin ; elle équivaut, au moins en partie, au segment pénien de l’urètre et au scrotum du mâle. Sa commissure ventrale abrite.
• Le clitoris Organe érectile qui représente une miniature du corps caverneux et du corps spongieux. Le clitoris est un équivalent rudimentaire du pénis, mais dépourvu de la partie correspondante de l’urètre.
• La vulve La vulve occupe la partie ventrale du périnée, elle est constituée par deux lèvres qui délimitent la fente vulvaire, médiane et normalement close, chaque lèvre de la vulve est plus saillante ventralement qu’à sa partie dorsale.
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